BROOKLYN EAST IPA

La bouteille de la Brooklyn IPA est quelque peu vintage et clame la fierté de son identité locale -- ici c'est Brooklyn!

Rappelons, à ce titre, qu'avant d'être un arrondissement de NYC Brooklyn fut une ville indépendante jusqu'en 1894 lorsque les habitants ont voté pour rejoindre les autres boroughs. D'ailleurs, si Brooklyn était une ville, elle serait la 4e plus grande ville américaine.

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La Brooklyn East IPA a une jolie couleur caramel doré avec des reflets ambrés -- une couleur qui évoque le cuivre d'un pont new-yorkais sous le soleil. Malheureusement, la mousse est trop fine, trop "liquide" et disparaît assez vite. Les bulles sont fines, ni trop, ni trop peu.

En bouche, elle est très amère pour les néophytes mais parfaite pour les amateurs de ce style de bière. Elle possède une excellente saveur brute, comme un poème d'Allen Ginsberg -- ici c'est Brooklyn (bis).

Comme son nom l'indique, cette bière est brassée à Brooklyn -- juste à côté du McCarren Park et entre les stations Bedford Av. et Nassau Av.

Dans ce quartier passionnant, vous pourrez vous promener le long de la East River pour profiter du panorama de Manhattan et partir à la recherche des maisons de Truman Capote, Norman Mailer, W.E.B. Dubois ou encore Walt Whitman. Si cela vous intéresse, vous pouvez suivre le lien suivant:

http://www.cntraveler.com/stories/2012-01-27/brooklyns-literary-walk-of-fame

Sur votre chemin, n'hésitez pas à vous arrêter manger un délicieux hot dog au "Two 8 Two" sur Atlantic Avenue.

Au fait: une IPA est une Indian Pale Ale. C'est une bière anglaise à fermentation haute. Ce nom vient de l'origine de ce style de bière. Elle a été développée au 18ème siècle pour l'exportation vers les troupes britanniques basées en Inde. Elle contenait alors plus de houblon que les autres "ales" afin d'en faciliter la conservation lors des voyages.

Teneur en alcool: 6,9 %

RATING:14,5 / 20

Le mot de Lundi: "j'ai l'impression de boire du jus d'endive."

A boire en lisant: The Brooklyn Follies de Paul Auster

" "Yes, I suppose you could. And you'd wind up regretting it everyday for the rest of yourlife. Don't go there Joyce. Try to roll with the punches. Keep your chin up. Don't take any wooden nickels. Vote democrat in elevry election. Ride your bike in the park. Dream about my perfect, golden body. Take your vitamins. Drink eight glasses of water a day. Pull for the Mets. Watch a lot of movies. Don't work too hard at your job. Take a trip to Paris with me. Come to the hospital when Rachel had her baby and hold my grandchild in your arms. Brush your teeth after every meal. Don't cross the street on a red light. Defend the little guy. Stick up for yourself. Remember how beautiful you are. Remember how much I love you. Drink one Scotch on the rocks every day. Breathe deeply. Keep your eyes open. Stay away from fatty foods. Sleep the sleep of the just. Remember how much I love you." " National Bestsellers, pp 295-6

ou

un poème de Walt Whitman

"I have heard what the talkers were talking ... the talk of the

beginning and the end,

But I do not talk of the beginning or the end.

There was never any more inception than there is now,

Nor any more youth or age than there is now,

And will never be any more perfection than there is now,

Nor any more heaven or hell than there is now.

Urge and urge and urge,

Always the procreant urge of the world."

Leaves of Grass, Penguin Classics, p 26